Entrez dans l'aventure au féminin...

Aventurières, voyageuses, exploratrices, globe-trotteuses... Elles existent, vous les avez rencontrées - peut-être en êtes-vous une.

Mais savez-vous qu'elles ont toujours existé ? Longtemps avant Alexandra David-Néel, longtemps avant Isabelle Eberhardt ?

En 1850, déjà... et même avant. Ida Pfeiffer, Isabella Bird, Gertrude Bell, Jane Dieulafoy... et tant d'autres. Ce blog leur est consacré ; aidez-moi à l'enrichir avec les histoires vraies que vous connaissez, et des questions auxquelles je m'efforcerai de répondre.



mardi 17 novembre 2015

Gertrude Bell parle du Moyen-Orient

Caricature de Gertrude Bell,
aventurière et diplomate
Voici quelques citations extraites des lettres et des rapports écrits par Gertrude Bell entre 1900 et 1917
Sur le Moyen-Orient : «  Qui sait, si ce n’est ceux qui sont familiers de la région, que l’Orient est un et indivisible ? Appuyez sur un bouton à Kaboul, le choc électrique sera ressenti jusqu’à Damas. »
Sur les Turcs : « Aussi brutale et sanguinaire que la férule ottomane puisse être sur ses frontières éloignées, elle est préférable à ce que serait le pouvoir débridé des begs arabes ou des agha kurdes. Si les sectes chrétiennes, les Yézidis persécutés, les misérables fellahs de toute croyance veulent se voir garantir prospérité et sécurité, c’est vers les

Lawrence d'Arabie parle de Gertrude Bell et de l'Irak




« Je pense qu’elle est heureuse dans la mort, écrit-il, car son œuvre politique était achevée, comme la mienne. L’Irak est une belle construction, même s’il ne dure que quelques années, comme je le crains et parfois l’espère. C’est un cadeau douteux – un gouvernement – à donner à des gens qui n’en ont jamais eu. Bien sûr, c’est vous qui êtes les plus malheureux de ne plus avoir Gertrude, mais enfin, elle n’était pas à vous…

« Enthousiaste, intéressée, toujours passionnée par les rencontres et les événements du jour, elle laissait une impression de perpétuelle fraîcheur – plus exactement : quelle que fût sa fatigue, elle restait capable d’intéresser et de capter l’attention de quiconque venait la voir. Je ne pense pas avoir jamais connu personne qui fût aussi totalement civilisé. »

T E Lawrence écrivit cette lettre aux parents de Gertrude Bell en 1927, après avoir appris la mort de son amie